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Joel Sternheimer

Mathématicien  physicien et musicien, chercheur indépendant.

En mettant en évidence l’existence de phénomènes ondulatoires en biologie il ouvre des chemins théoriques et expérimentaux absolument nouveaux qui nous ont permis de mieux appréhender la réalité de ce que J.Bastien, à partir de son travail sur la physique quantique, avait désigné sous le terme de terrain vibratoire.

En effet, un corps à l’échelle quantique, est constitué essentiellement de vide et d’un peu de matière. Or, J. Sternheimer découvre l’existence d’ondes d’échelle qui relient les différents niveaux de structuration de la matière depuis les particules fondamentales jusqu’aux organismes et à leur environnement. Lors de l’expression des gènes (processus de synthèse des protéines) les acides aminés émettent des séquences de signaux quantiques  qui constituent  la « mélodie » spécifique de chaque protéine démontrant  « l’existence de régulations non locales distinctes d’une interaction chimique ordinaire.» En transposant (par les ondes d’échelle) ces « mélodies » dans  la gamme musicale sonore, J. Sternheimer  montre que les organismes vivants sont capables de reconnaître ces séries de  sons harmonisés ces « protéodies ». Il ouvre ainsi un champ immense d’expérimentation pour leurs applications en thérapeutique humaine et animale  ou pour rééquilibrer et guérir les écosystèmes.

Mais il révèle, par là même, la réalité d’une histoire qui remonte à la nuit des temps. En effet, un corps humain est « poussière d’étoiles » en même temps qu’un animal singulier, partie intégrante de cet univers. C’est pourquoi, « à toutes les échelles, de la particule à l’individu vivant et conscient, il y a du sujet dans l’objet de recherche». Et notre vision de la réalité en est profondément transformée. Depuis des siècles en effet, un modèle de pensée dominant, visant à « nous rendre comme maîtres et possesseurs de la nature » (R.Descartes) nous donne le droit de tout faire sur les objets « puisque nous leur sommes extérieurs ». En renversant ce modèle, J.Sternheimer montre combien cette violence de la domination est tournée contre nous-mêmes. Car «s’il y a du sujet dans l’objet de recherche », c’est  que « nous sommes constitués des mêmes éléments ».

Une telle révolution s’opère non seulement dans le domaine de la connaissance mais tout autant dans ce qui lui est intrinsèquement lié : une pratique de la recherche fondée sur le respect de l’objet d’étude et qui nous oblige à devenir responsables de l’usage que nous faisons des choses. Cette « éthique de la connaissance »transforme profondément notre rapport au monde et aux autres. Elle est le gage, pour la science, d’un véritable progrès.

 

Indications bibliographiques

Présentation de la découverte de J. Sternheimer : consulter  icone-livre.gifCh2 II 3 du livre : les expressions vibratoires du terrain

Consulter l'ouvrage du Dr Jacques AIME: Acouphènes et Protéodies - Retour vers une écoute sereine - préface de Joël Sternheimer
Editions Quintessence 2017 127 pages
" Voici enfin la première étude faite par un médecin spécialiste (ORL) qui montre clairement l'intérêt des protéodies dans une affection (les acouphènes) perçue comme invalidante et pour laquelle n'existait pas de traitement spécifique et efficace" J. Sternheimer.

Pour en savoir plus : page des liens "Rencontres"